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VULCANO (br) - Zhema Rodero (Nov-2011)


La reformation récente de BLACK SABBATH va sans doute occulter pendant pas mal de temps le retour d’autres groupes cultes. Parmi ceux-là, il y a VULCANO. Je vous mentirais si je disais que la scène musicale extrême brésilienne aurait connu pareil essor sans eux. Car de tous les groupes sud-américains ayant vu le jour à l’aube des années 1980, VULCANO revendique bel et bien la paternité et la prospérité de l’underground brésilien. C’est pour une raison très simple, matérialisée par une ancienneté record que ce combo, à quelques mois d’une grande tournée européenne, est considéré comme une légende vivante. Leur apport musical étant aujourd’hui moindre que leur apport spirituel, VULCANO ambitionne néanmoins de propager le bon Thrash vieille école lors de sa venue sur notre continent. A cette occasion, c’est Zhema Rodero, volubile guitariste et géniteur du bébé qui se prête avec franchise au jeu des questions-réponses, profitant de l’occasion pour revenir sur leur huitième album, Drowning In Blood sorti en septembre 2011 ainsi que sur la situation de la scène Metal au Brésil. Entretien avec une légende, donc…

Line-up
: Luiz Carlos (chant), Zhema Rodero (guitare), Fernando Nonath (guitare), Carlos Diaz (basse) et Arthur Von Barbarian (batterie)

Discographie : Devil On My Roof (démo – 1984), Live ! (album live - 1985), Bloody Vengeance (album – 1986), Anthropophagy (album – 1987), Who Are The True ? (album – 1988), Ratrace (album – 1990), Tales From The Black Book (album – 2004), Five Skulls And One Chalice (album – 2009), Drowning In Blood (album – 2011)



Metal-Impact. Salut ! Ici Stef pour le webzine français Metal-Impact. VULCANO vient juste de sortir son huitième full-lenght il y a deux mois, comment te sens-tu ?
Zhema Rodero. Salut Stef, c’est Zhema pour VULCANO. Drowning In Blood est en effet le huitième album du groupe et à partir de maintenant, on commence à préparer la tournée. Personnellement, j’aime le résultat final. Tu sais, c’est moi qui compose les chansons de VULCANO donc oui, je suis très satisfait !

MI. Peux-tu présenter VULCANO au public français et expliquer pourquoi vous êtes considérés comme des légendes au Brésil, votre pays d’origine ?
Zhema. VULCANO a commencé à jouer au début des années 80 et en 1983, nous avons enregistré notre premier EP qui officiait dans un style très Heavy Metal. C’est seulement en 1984 que nous avons sorti la démo Devil On My Roof, qui faisait toujours dans un Metal assez obscur. Puis c’est en 1985, avec la sortie de notre album live que le groupe a commencé à se faire connaître. A cette époque, au Brésil, il y avait plusieurs scènes différentes. La scène dans laquelle jouait les groupes Rock N’ Roll et Hard Rock les plus mainstream était supportée par les gros labels tels que CBS, Polygram, etc… Et il y avait la scène underground, avec quelques groupes de Hard et Heavy. C’est dans cette scène que VULCANO a grandi. Il n’y avait aucune possibilité pour les petits groupes d’atteindre la scène mainstream, donc on s’est développés dans notre propre espace, en jouant une musique plus extrême et crue. Plusieurs groupes nous ont alors imités mais VULCANO n’a jamais abandonné son style simple et honnête. C’est peut-être pour ça que nous sommes devenus des légendes, comme tu dis…

MI. Le paradoxe est que vous avez commencé la musique avant certains groupes comme SEPULTURA. Alors selon toi, pourquoi le nom de VULCANO reste relativement anonyme en France alors que d’autres comme SEPULTURA justement ou aussi SARCOFAGO sont assez connus ?
Zhema. Je suis désolé, c’est une chose que je ne peux pas expliquer… J’ai quelques hypothèses, comme par exemple le fait que VULCANO n’a jamais couru derrière la célébrité ou la fortune. On a toujours proposé un travail régulier et ce groupe a toujours été le symbole de notre passion commune pour le Metal. Tu vois, VULCANO n’a jamais signé un contrat avec un gros label ou des distributeurs, jamais eu un attaché de presse ou autre, rien de tout ça. Nous n’avons jamais payé pour ouvrir pour des groupes étrangers, ce qui est devenu commun aujourd’hui. On ne s’est jamais soucié des grosses productions, nos moyens ont toujours été limités. C’est pour ça je pense !

MI. Que s’est-il passé entre 1990 et 2004 ? Pourquoi avoir choisi de revenir avec Tales From The Black Book après 14 années de silence ? Tu n’as pas de regrets ?
Zhema. A la fin des années 80, la scène brésilienne est devenue totalement fantaisiste. Tout le monde courrait dans le même sens comme taureaux. Le Metal est devenu branché avec des groupes comme FAITH NO MORE et tout le monde voulait sonner comme METALLICA et PANTERA plus tard. Ce n’était pas pour moi. J’ai arrêté et j’ai commencé à jouer avec des amis. Puis j’ai créé un groupe appelé TALAVERA, du pur « Metal On Metal » comme dirait ANVIL. Durant cette période, VULCANO a fait quelques concerts et c’est à cause de l’insistance de Soto Jr., notre guitariste, que nous revenus en 2001. Il est décédé la même année. Je me suis dit qu’il méritait bien qu’on fasse un album en son honneur et on l’a fait ! Je n’ai aucun regrets parce que je fais ce que j’aime et pas ce que les gens attendent !

MI. Parlons maintenant de votre nouvel album, Drowning In Blood. Peux-tu nous en dire plus sur cette galette, son processus de composition, son enregistrement… ?
Zhema. VULCANO a joué en Europe en octobre et novembre 2010 avec le chanteur Luiz Carlos. J’ai pensé qu’il nous fallait de nouvelles chansons avec un nouveau chanteur. Je suis rentré à la maison et j’ai écrit Drowning In Blood. J’ai enregistré tous les instruments à cordes, Arthur a enregistré les prises de batterie et Luiz Carlos les vocaux ! Ça s’est fait très simplement !

MI. Y a-t-il une évolution musicale pour vous ? Comment sens-tu ce disque ? C’est le meilleur travail jamais réalisé par VULCANO ?
Zhema. Je pense que la musique est un art et que l’art c’est naître et rester. L’art ce n’est pas de la science, c’est un feeling. La science progresse parce qu’elle est exacte, grâce à Descartes, à X ou à Y… Essaye simplement d’imaginer AC/DC ou MOTORHEAD ! Ils font ce qu’ils ont envie de faire, rien de plus. Je ne confonds pas virtuosité et feeling. Je peux écouter des millions de fois les riffs d’Angus Young sans me lasser, mais je ne peux pas écouter le plus petit album d’un groupe de Metal moderne. Les gens réagissent différemment à une chanson, moi je peux l’aimer et toi tu peux la détester. Je suis né dans la scène du Heavy old-school donc j’aime ce type de Metal. VULCANO a créé son propre style sur l’album Bloody Vengeance et je pense que c’est pour ça qu’il est notre meilleur disque, même si comme je l’ai dit avant, j’aime aussi notre nouvel album.

MI. Y a-t-il une composition de laquelle tu te sens vraiment proche ou fier et pourquoi ?
Zhema. Oui, il y a « Awash In Blood », « Devil’s Forces », « Total Desolation », « They Sold Their Souls » et « Infamous Poet » qui sont les meilleures à mon avis car elles ont des riffs simples et qu’elles sont courtes et captivantes. Mais comme j’ai dit, tout l’album est super !

MI. Vous avez toujours eu une production assez old-school, c’est comme une « marque de fabrique » pour VULCANO ?
Zhema. Comme dit, nous n’avons pas d’argent à dépenser pour le type de « décorations » que propose un studio ! Ce serait super simple de faire un album avec plus de triggers, de samplers, de filtres, de préréglages, d’effets spéciaux ou de sound pressure, mais faut payer pour ça ! Non, non, je préfère procéder à l’ancienne, c’est plus honnête (rires) !

MI. Quels sont les différents sujets abordés dans vos chansons et qui rédige les paroles ? Quelles sont ses sources d’inspiration ?
Zhema. La plupart des paroles viennent d’un livre jamais publié écrit par Carli Cooper qui était un de mes professeurs. Ensemble nous avons écrit la majorité des thèmes qui apparaissent dans les albums de VULCANO. Donc on peut dire que ce sont des thèmes qui traitent de l’alchimie… Ouais ! Alchimie est le maître mot !

MI. Vous avez commencé avec des chansons chantées en portugais, puis vous êtes passés à l’anglais. Pourquoi ?
Zhema. Oui, tu as raison, au début on écrivait en portugais mais le portugais est une langue qui ne sonne pas très bien niveau Metal, donc on a pensé que ce serait mieux de chanter en anglais et tout le monde était d’accord.

MI. Je voulais juste revenir sur un truc amusant, c’est que votre premier album est en fait un album live. Avec le recul, c’est une façon de dire que VULCANO est un groupe à voir, avant d’être un groupe à écouter ?
Zhema. Non, la raison de ce choix est différente. En 1985, la scène était concentrée à Sao Paulo, la capitale et nous vivions à Santos, à deux heures de voiture. A cette époque, VULCANO ne pouvait pas monter jouer à Sao Paulo parce qu’on faisait du Metal extrême, quelque chose qui était mal perçu donc nous avons joué dans les pays voisins et j’ai pensé : « si Sao Paulo ne veut pas voir VULCANO, ils vont au moins l’entendre ! ». C’est pour ça qu’on a enregistré cet album live !

MI. Vous avez sorti il y a cinq ans un split avec un super groupe suédois qui s’appelle NIFELHEIM. Dis nous en plus sur ce 4-titres et votre collaboration.
Zhema. Je connais NIFELHEIM depuis qu’ils ont repris notre « Witches Sabbath » sur Headbangers Against Disco et je dois dire que c’est un des meilleurs groupes que j’ai jamais entendu. Peter Liden, le patron d’I Hate Records nous a mis en relation et c’est de là qu’est venu le split. J’ai composé deux nouveaux morceaux que j’ai envoyés à Peter, c’est tout ! Tyrant a réalisé l’artwork et le layout du single. En 2010, j’ai eu la chance de rencontrer ces mecs en personne et de partager la scène avec eux. J’ai été impressionné de voir les frères Gustavsson avec la collection complète des albums de VULCANO dans les mains. Ce sont de grands fans et non seulement ils ont tous nos albums, mais aussi les pièces les plus rares. Pour l’anecdote, j’ai dédicacé la Gibson Les Paul du guitariste avec un tesson de bouteille de bière cassée, c’était incroyable !

MI. Vous prévoyez maintenant de venir conquérir le public européen ? Etes-vous en train de préparer une tournée sur notre continent ?
Zhema. Oui, c’est notre deuxième sortie en Europe. Nous serons à Londres le 18 avril 2012. On tournera aussi dans toute l’Angleterre ainsi qu’en Ecosse, aux Pays-Bas, aux Danemark, en Norvège, en Suède, en Allemagne, en Belgique, en Italie et bien sûr en France ! Vous pourrez avoir plus d’informations sur notre site officiel.

MI. Parmi tous ceux que tu m’as cité, dans quel pays européen en particulier te réjouis-tu de jouer et pourquoi ?
Zhema. En Allemagne ! Parce qu’on y est déjà allé et que selon moi, ils ont la scène Metal qui se rapproche le plus de la scène brésilienne.

MI. Et sur la scène française, quel est ton avis ? Quels groupes français connais-tu et as-tu déjà partagé la scène avec un groupe français ?
Zhema. Non, pas encore mais on espère bien évidement le faire lors de notre passage en France. Je suis désolé mais mes connaissances en ce domaine sont limitées. Je connais juste MASSACRA et j’entretiens des contacts réguliers avec Ludo « Evil » Lejeune d’Evil Omen Records. Grâce à lui j’ai pu rencontrer quelques groupes de Belgique et de Suisse et celui qui m’a le plus impressionné était CALHOUN CONQUER.

MI. Vous êtes considérés comme un groupe majeur en Amérique du Sud donc quel est ton avis sur la scène extrême brésilienne aujourd’hui ? Tu les supportes ? C’est un peu comme une grande famille ?
Zhema. Oui c’est tout à fait ça ! Ici nous ne formons qu’une même et grande famille. On se soutient les uns les autres et encore, il y a des milliers de groupes que nous n’avons jamais pu rencontrer ! Le territoire brésilien est si grand, c’est presque comme un continent !

MI. Toi qui semble être assez attaché au Thrash traditionnel, quel est ton opinion sur les groupes de « Thrash Revival » comme MUNICIPAL WASTE ou WARBRINGER ?
Zhema. Ce sont des groupes sympas ! Tu savais que WARBRINGER est sorti ici au Brésil grâce à un ami proche d’ENCORE RECORDS ? J’écoute souvent ces groupes.

MI. Et BLACK SABBATH qui s’est récemment réformé ?
Zhema. C’est super, même si je pense que les mecs qui ont créé le groupe n’avaient pas besoin d’Ozzy… BLACK SABBATH et MOTORHEAD ont toujours fait partie de mes influences ! C’est grâce à eux que j’ai commencé à jouer.

MI. En dehors de la musique, que peux-tu nous dire sur la vie au Brésil ? On entend beaucoup le mot de « crise » en Europe, qu’en est-il au Brésil ?
Zhema. Le Brésil est dans une bonne phase. Notre économie est solide et il y a du travail pour ceux qui veulent travailler. Mais il y a toujours beaucoup d’injustices sociales… Quelques personnes isolées concentrent la richesse alors que le reste de la population n’a quasiment rien… C’est une honte ! J’ai suivi la crise à travers les médias européens qui nous parviennent ici et j’aimerais dire que si cette crise existe, c’est selon moi principalement à cause des problèmes fiscaux. Des pays comme la Grèce vivent au dessus de leurs moyens, sans parler des taxes, donc ils ont commencé à accumuler les dettes. Le Brésil était dans cette situation dans les années 1980.

MI. Merci beaucoup Zhema pour cette interview ! On attend alors impatiemment de voir VULCANO dans nos contrées. As-tu un dernier mot pour les fans français et les lecteurs de Metal-Impact ?
Zhema. Merci à toi de m’avoir donné l’opportunité de répondre à ces quelques questions. Et comme dit dans l’interview, VULCANO vient juste de sortir un nouvel album qui s’appelle Drowning In Blood. Ecoutez-le, c’est vraiment un super album ! J’aimerais aussi ajouter que VULCANO sera en Europe entre le 18 avril et le 13 mai de 2012 donc ce serait super de se rencontrer à un de nos concerts ! N’oubliez pas de faire un tour sur notre site officiel et surtout, keep banging !


Ajouté :  Lundi 23 Janvier 2012
Intervieweur :  Stef.
Lien en relation:  Vulcano Website
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