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BURGUL TORKAÏN (FRA) - Kristofer Lorent (Août-2002)


Interview mené avec Kristofer Lorent (l'homme à tout faire du projet Burgul Torkhaïn) à l'occasion de la sortie courant Septembre 2002 chez Thundering Records du premier album "The adventures of Burgul Torkhaïn"...

Line-up
: Kristofer Lorent (chant/basse/claviers), Gilles Delecroix (batterie), Pat Frescura (guitares).

Discographie : The adventures of Burgul Torkhaïn (2002)



Metal Impact. Comment et pourquoi as-tu décidé de créer ce projet qu'est Burgul Torkhaïn ?

Kristofer. Ca faisait pas mal de temps que l'idée me travaillait. J'ai commencé concrètement à bosser sur ce projet alors que je jouais encore dans Yyrkoon. Ce qui m'a d'abord motivé, c'est qu'il me semblait y avoir un certain nombre de disfonctionnements et d'incohérences dans la gestion du groupe. Et plutôt que de gueuler, ce qui n'aurait de toute façon servi à rien, je me suis dit que je n'avais qu'à monter à côté mon propre projet et essayer de l'organiser à ma façon. En plus, j'avais pas mal de bouts de morceaux et de riffs qui dormaient et que j'avais vraiment envie d'exploiter. Et pour finir, j'ai toujours été partisan de multiplier les expériences musicales. A chaque fois que tu travailles avec des nouveaux musiciens, tu découvres d'autres méthodes, d'autres approches de la musique, d'autres feelings...

MI. Sur ce concept, tu as le contrôle de tout. Il y a une raison particulière ?

Kristofer. C'est parce que je suis le Maître du Monde, pour quelle autre raison ?
Non, sérieusement, l'idée de base était qu'on n'est jamais si bien servi que par soi-même et que j'en avais marre d'attendre toujours après quelqu'un ou quelque chose. Il y a un moment où il faut savoir se jeter à l'eau. (J'aime bien toutes ces petites phrases toutes faites, souvent pleines de bon sens...) Depuis que je fais de la musique, j'ai rencontré pas mal de gens qui te promettent monts et merveilles... et au bout du compte : nada...
Musicalement, j'avais des idées très précises de ce que je voulais. Et c'est plus facile , finalement, de téléphoner à un mec en lui disant " je suis sur un projet, est-ce que ça te dit de venir bosser dessus ? " que de monter un véritable groupe avec tous les problèmes que ça comporte, notamment au niveau de l'organisation (Gilles habite à Lille, Pat à Villejuif, et moi à Laon).

MI. Pourquoi avoir choisi Gilles de Gronibard derrière les fûts ainsi que Pat Frescura pour les guitares (membre de Lucretia) ?

Kristofer. Pour plusieurs raisons. D'abord parce que ce sont de bons potes, et que ça me faisait plaisir de travailler avec eux. Ensuite parce que ce sont tous deux des musiciens que je respecte énormément. Je crois que je n'aurais peut-être tout simplement pas fait cet album si Gilles avait refusé de se joindre à nous. Et pour finir, ce sont des gars qui ont une approche de la musique, dans la méthode et dans les objectifs, assez proche de la mienne. A cela, il faut ajouter que, eux mis à part, je ne connais pas, du moins dans mes relations proches, beaucoup de musiciens qui auraient été aptes à entrer en studio après seulement une semaine de répétitions générales...

MI. Pourquoi avoir choisi Thundering Records pour sortir "The adventures of Burgul Torkhaïn" ?

Kristofer. J'ai essayé pendant un temps de me débrouiller par moi-même. Mais il y a un moment où tu rencontres tes limites. En l'occurrence, j'étais un peu bloqué au niveau de la promotion. Je dois avouer que je n'ai pas trop la fibre commerciale, et que faire des tonnes de démarches, ça finit rapidement par me soûler... Il me fallait donc un label.
J'ai rencontré Laurent Bocquet, le "Boss" de Thundering, lors d'une convention métal à Fisme, dans la Marne (organisée par Underground Investigation que je salue au passage). On m'avait un peu parlé de lui, et inversement. Le courant est bien passé et il m'a proposé deux jours plus tard de distribuer Burgul Torkhaïn. J'ai dit OK. On en est à peu près là aujourd'hui. L'avenir dira si l'on a fait réciproquement un bon choix. En ce qui me concerne, je suis relativement confiant.

MI. Explique nous un peu plus l'histoire de ce concept album qu'est "The adventures of Burgul Torkhaïn".

Kristofer. Pour le décor, l'ambiance, je me suis très largement inspiré de l'atmosphère des livres de Jack Vance, dont j'ai lu une grande partie de son oeuvre (et ce n'est pas peu dire, parce qu'il écrit, le bougre !).
C'est l'histoire d'un homme qui se dit un jour : "Bon, c'est sympa tout ça, mais il faudrait quand-même que je me décide à faire quelque chose de ma vie !"... ou quelque chose d'approchant (tiens, c'est bizarre, ça me rappelle quelqu'un). Il décide alors de tout plaquer et de partir à l'aventure sur le lointain Continent Sauvage. Mais à peine a-t-il quitté sa cité natale, qu'il se retrouve bringuebalé d'une péripétie à une autre...

MI. "The adventures of Burgul Torkhaïn" est un album dur à étiqueter tant il y a d'arrangements et d'influences diverses...

Kristofer. Tant mieux ! Je n'ai pas spécialement cherché à m'intégrer dans un mouvement musical en particulier, pas plus que je n'ai cherché à créer quelque chose d'entièrement nouveau. J'ai simplement voulu me faire plaisir sans m'imposer de limite ou de contraintes de styles. La variété de cet album s'explique aussi du fait que la base de certains morceaux repose sur des compos aujourd'hui vieilles de 7 ans, à une époque où je n'écoutais quasiment que du heavy metal. Depuis j'ai élargi mes horizons musicaux. Et en composant cet album, j'ai voulu y mettre ce qui me fait vibrer dans les différentes musiques que j'apprécie. En écrivant " The adventures of Burgul Torkhaïn ", je voulais décrire un voyage. Et à quoi sert un voyage si ce n'est à découvrir à chaque étape de nouveaux paysages, de nouvelles cultures ? L'idéal pour moi, serait de parvenir à créer une musique qui soit une synthèse cohérente de tout ce qu'il y a de bon dans le métal, tout en y intégrant des couleurs extra-metal. Parce qu'il y a aussi de bonnes choses ailleurs ! Les musiques folkloriques en particulier sont riches en images évocatrices.
Je pense que d'autres ont ouverts la voie avant moi, j'espère avoir élargi un peu la brèche, mais je crois qu'il reste encore beaucoup à creuser dans cette voie-là.

MI. Burgul Torkhaïn est-il en mesure de se produire sur scène ou devrons nous nous contenter d'écouter l'album ?

Kristofer. C'est la grande question, en ce moment.
J'adorerai monter ce projet sur scène. Et ça a été à deux doigts de se réaliser. Mais dans la mesure où nous vivons assez loin les uns des autres et que Burgul Torkhaïn sur scène devra compter 5 ou 6 membres, ce n'est pas une mince affaire. D'autant que je vois les choses en grand... Je ne tiens pas, du moins avec Burgul, à jouer dans un petit bar, serrés les uns contre les autres comme les Gipsy Kings ! Je verrai plus ça comme un véritable show avec des musiciens vraiment mobiles sur scène...
Un grand rêve, quoi... Qui ne pourra se réaliser que si on se retrouve face à une véritable opportunité, comme de décrocher une tournée.
Autrement dit, dans l'immédiat, il faudra se contenter du CD, mais je ne désespère pas car je crois beaucoup au potentiel de ce groupe en live... bien plus encore qu'en album...

MI. Quel sera dans l'avenir tes projets ? Continuer avec Burgul Torkhaïn, remonter un autre projet ou groupe...

Kristofer. Avec le groupe dans lequel je joue actuellement, Tridus Elasticus (du death un peu spécial), on termine en ce moment le mix de notre premier album. En parallèle, je me remet doucement à la compo pour un éventuel deuxième Burgul (peut-être pour l'année prochaine ???). J'aimerai me fixer à un enregistrement par an. Mais ça, ça dépendra des possibilités...

MI. Aujourd'hui Burgul Torkhaïn est ta priorité ?

Kristofer. Oui, sauf en ce qui concerne la scène où je me concentre sur Tridus, faute de jouer live avec Burgul. Du moins pour le moment. Mais les deux sont aussi importants dans le sens où je ne veux pas en négliger un au profit de l'autre. J'estime que quand tu fais quelque chose, tu dois le faire à fond, ou ne rien faire du tout.

MI. Toi qui a bien roulé ta bosse dans le milieu underground, quel est ton regard au jour d'aujourd'hui sur cet univers ?

Kristofer. Pas particulièrement optimiste...
On manque de structure. Les organisateurs de concerts (dans le monde du métal) sont souvent très jeunes et inexpérimentés, même si ça part d'une bonne intention ("Ah bon ? Il vous faut des bouteilles d'eau sur scène ?" ou "Quoi des frais ? Vous voulez pas qu'on vous nourrisse non plus ?"). Les musiciens sont souvent des gros feignants et ont tendance à rester les deux pieds dans le même sabot. Ils croient souvent que tout va leur tomber tout cru dans le bec. Une bonne partie des types qui font des fanzines le font pour se faire mousser et pour recevoir des CD et des places de concerts gratos. Et le public se fait souvent tirer l'oreille pour se déplacer aux concerts, sans parler de ceux qui viennent non pas pour soutenir leur groupe mais pour descendre le groupe rival (si, ça existe !).
Bon, OK, tout n'est pas si noir, mais j'ai tendance à considérer l'underground comme une première marche pour essayer d'aller plus loin (faut pas se voiler la face : quel musicien n'aimerait pas pouvoir se consacrer entièrement à sa musique ?). Dans ce cas, l'intérêt du fan de musique underground, c'est de pouvoir dénicher avant les autres des groupes intéressants mais que les gens ne connaissent pas nécessairement et d'essayer de les aider en les soutenant.
Malheureusement, en France, il existe une espèce de culture morbide de l'underground qui tend à étouffer les groupes prometteurs dans l'oeuf.
Quand j'entends parler de groupes commerciaux dans le métal, ça m'écoeure. Parce qu'un groupe qui "vend bien" dans le métal, ça veut dire quoi ? Quelques dizaines de milliers d'albums ? Quelques petites centaines de milliers pour les très gros (et rarissimes) groupes, en général des vieux groupes qui ont eu la chance de faire la "bonne" musique à la "bonne" époque... Mais on ne me fera pas avaler que ça ait quelque chose à voir avec les purs objets de marketing que sont des Lorie ou des Britney Spears dont un bon million d'albums sont vendus avant même que les CD soient dans les bacs !!!

MI. Quel est ton opinion sur les webzines ? Connaissais-tu Metal-Impact ?

Kristofer. Les webzines ? Sincèrement, je ne peux pas encore me prononcer. L'intérêt par rapport aux fanzines papiers, c'est qu'ils peuvent toucher beaucoup plus de monde. Et tu es beaucoup moins limité par la taille ou le nombre de tes articles. Je crois beaucoup en Internet, que ce soit pour le développement du métal ou autre. Franchement, je trouve ça génial cette idée de pouvoir communiquer en temps réel avec quelqu'un situé à l'autre bout du monde. Je suis peut-être un peu idéaliste, mais j'espère que ça pourra contribuer à faire tomber une partie conséquente de la connerie humaine...
En ce qui concerne Metal-Impact, j'ai eu deux ou trois fois l'occasion de tomber sur ce site (sûrement par le biais d'e-mails), mais je ne suis pas un internaute acharné et je n'ai pas encore trop eu le temps d'approfondir la question...
Mais promis ! Je fais mon Mea Culpa et je vais y faire un petit tour dès que j'ai l'occasion !

MI. Un dernier mot pour les M-I cyber lecteurs ?

Kristofer. A propos de dernier mot, saviez-vous que Zythum, le dernier mot du Larousse, est le nom d'une bière de l'Egypte pharaonique ?
Excellent ! En tous cas, moi, c'est un dernier mot qui me convient parfaitement !
(C'était la minute culture proposée par Kristofer de Burgul Torkhaïn [gingle])...


Ajouté :  Jeudi 29 Août 2002
Intervieweur :  Blasphy De Blasphèmar
Lien en relation:  Burgul Torkhaïn Website
Hits: 20272
  
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