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MY DYING BRIDE (uk) - Aaron Stainthorpe (Sept-2006)


L’habit ne fait pas le moine ; la musique non plus. La preuve avec Aaron, le chanteur de MY DYING BRIDE. Derrière une musique des plus sombres et déprimées, se cache une personne affable et souriante. Magnéto, Serge !

Line-up
: Aaron Stainthorpe (chant), Shaun Steels (batterie), Adrian Jackson (basse), Hamish Glencross (guitare), Andrew Craighan (guitare), Sarah Stanton (claviers)

Discographie : As The Flower Withers (1992), Turn Loose The Swan (1993), The Angel And The Dark River (1995), Like God Of The Sun (1996), The Angel And The Dark River / Live At The Dynamo (1997), 34.788%... Complete (1998), The Light At The End Of The World (1999), The Dreadful Hours (2001), The Voice Of The Wretched (2002), Songs Of The Darkness, Words Of Light (2004), A Line Of Deathless Kings (2006), An Ode To Woe (2008), For Lies I Sire (2009), Evinta (2011), A Map Of All Our Failure (2012)

M-I Interviews du groupe : MY DYING BRIDE (uk) - Aaron Stainthorpe (Sept-2006), MY DYING BRIDE (uk) - Aaron Stainthorpe et Lena Labé (Sept-2012)



Metal-Impact. Dans quel état d’esprit étais-tu lorsque tu as commencé à travailler sur votre dernier album (A Line of Deathless Kings) ?
Aaron Stainthorpe. En règle générale, je ne suis pas excité à l’idée de faire un album car je ne suis jamais sûr si celui-ci va être bien ou pas. Je n’arrive jamais avec une idée préconçue en tête : « Faisons le sonner plus Death, plus Goth »…
Pour cet album, j’ai été le dernier à y contribuer. Les autres gars composaient, composaient pendant que moi j’étais devant ma télé à me dire qu’il fallait que je me mette à écrire mais je n’étais pas inspiré. Après plusieurs mois, j’ai réalisé le travail qui avait été produit par les autres et j’ai décidé de m’y mettre sérieusement.
J’ai avec moi un bloc-notes dans lequel je note pleins d’idées et de suggestions. Une nuit, avec un bon verre de vin, j’ai commencé à le feuilleter et dans ce contexte particulier – seul, la nuit, sans distraction, avec de l’alcool car on a toujours besoin d’alcool (rires) – j’ai fini par être submergé par l’émotion et je me suis mis à écrire sans m’arrêter. Quand les gens dépriment, ils peuvent devenir très créatifs : de grands artistes ont réalisé leurs œuvres les plus abouties, à mon avis, lorsqu’ils étaient dans ces situations.
Parfois, j’écoute la musique que les autres ont composée et j’y ajoute mes paroles ; parfois, c’est l’inverse, j’écris et je vais les voir pour savoir s’ils peuvent mettre tout ça en musique.
Quand je compose, ce qui prime chez moi, c’est l’émotion. C’est pourquoi je n’aime pas vraiment jouer live parce que quand j’interprète les paroles, je me rappelle en même temps l’histoire qu’il y a derrière et j’ai l’impression de me mettre à nu devant des centaines ou des milliers de personnes que je ne connais même pas.
Pendant que les autres s’éclatent sur scène, boivent des bières, moi je me sens mal car j’ai l’impression de mettre mes tripes à l’air. Le meilleur moment pour moi dans une prestation live, c’est une heure après qu’elle soit terminée (rires).

MI. Dirais-tu que les influences extérieures à la scène Metal sont aussi importantes pour toi que celles inhérentes à la scène ?
Aaron. Oui, sans hésitation. Une de mes influences majeures est Nick Cave. J’aime aussi beaucoup ce que faisait le groupe SWANS (ndr : groupe d’indie rock US), qui a malheureusement splitté. J’aime tout particulièrement la voix de Michael Gira, très profonde et sombre.
Mais aussi DEAD CAN DANCE, pas forcément au niveau des vocaux mais pour le feeling et les ambiances qu’ils créent.
J’essaie de ne pas être trop influencé par le Metal parce que je cherche à faire en sorte que MY DYING BRIDE crée son propre Metal, son propre son. Je ne souhaite pas écouter une vingtaine d’albums avant de composer celui de MDB parce que cela se ressentirait dans la musique du groupe.
A la proximité de la sortie d’un de nos albums, je n’écoute pas non plus de musique de crainte de trouver que d’autres groupes font mieux que nous et inversement. Je ne souhaite plus aujourd'hui comparer et je me dis simplement que nous avons donné le meilleur en restant intègres avec nous-mêmes et nos fans.

MI. Après 16 ans d’existence, est-il facile de s’extraire de ce que l’on a déjà composé ?
Aaron. Nous sommes fiers de nos albums précédents mais il n’est pas question pour nous de se contenter de reprendre tel ou tel aspect ou riff qui nous satisfait plus particulièrement pour composer un nouvel album. Nos fans ne seraient pas dupes, et nous non plus. Nous cherchons à proposer quelque chose de neuf à chaque fois, même si nous restons MY DYING BRIDE et sonnons comme du MY DYING BRIDE.

MI. Comme tu l’avais déjà fait par le passé sur The Thrash Of Naked Limbs avec « Le cerf malade », tu proposes un morceau avec un titre français. Pourquoi un tel choix ?
Aaron. J’aime utiliser des termes non anglais, et pas seulement dans les titres mais à l’intérieur même des morceaux. J’aime cultiver le mystère. Ainsi, même si nous sommes assez populaires, nous ne nous affichons que rarement dans les médias à la différence de groupes comme CRADLE OF FILTH que tu vois partout. Nous ne sommes pas du genre à poser avec des pin-ups.
Utiliser des mots qui ne sont pas anglais ajoutent du mystère et suscitent de la curiosité et cette image nous plaît. Nous souhaitons rester dans l'ombre. De toute façon, nous ne serons jamais célèbres car notre musique est trop déprimante (rires).

MI. Tu avais l’habitude de t’occuper également des visuels des albums, ce qui ne semble pas avoir été le cas ici. Peux-tu nous dire pourquoi ?
Aaron. C’est Matt Vikestaf qui s’est occupé de l’artwork. Je souhaitais m’en charger, j’avais déjà produit quelques visuels, mais ils étaient assez extrêmes et ne convenaient pas aux autres membres du groupe ni au label. Je me suis plié à leur décision, vu que j’étais minoritaire. D’un autre côté, ayant composé les paroles de l’album, j’aurais eu tendance à choisir un visuel qui aurait illustré tel ou tel morceau mais qui n’aurait pas donné une vision globale de l’album ce que Matt est parvenu à faire.
C’est certain que je reste un peu jaloux mais cette pochette, il est vrai, a le mérite de ne choquer personne. Ce que je lui reproche par contre, c’est qu’elle est un peu fade, elle ne saute pas aux yeux. Je pense qu’elle vieillira mal même si, à l’heure d’aujourd'hui, c’était sans doute celle qui convenait le mieux.

MI. En tant qu'artiste visuel, quelles sont tes influences ?
Aaron. Pour cet album, j’avais envie de travailler avec des types mais pour cause d’incompatibilité d’agenda, ça n’a pas pu se faire. Il y a Alexandrew Bovaria qui est un photographe fantastique et lorsque tu vas sur son site, tu retrouves l’atmosphère de MDB ; il n’était pas dispo car engagé sur un autre projet mais j’aimerais vraiment travailler avec lui dans le futur.
Je n’étais pas familier avec le travail de Matt mais j’aime bien ce qu’il fait. La pochette qu’il a réalisé pour le premier single « Deeper Down » - représentant un bateau pirate s’échouant sur des rochers – est particulièrement réussie.
Pour le prochain single, j’aimerais réaliser la pochette : il faut juste que je me calme un peu et que je me dise que l’artwork ne doit pas offenser le grand public mais d’un autre côté, je ne peux pas toujours m’en empêcher. En tant qu’artiste, tu veux t’exprimer complètement à travers ton œuvre, sans limites imposées de l’extérieur.

MI. Lorsque tu réalises l'artwork pour un album, sa conception est antérieure ou postérieure aux lyrics ?
Aaron. Ça dépend. Par contre, que j’écrive ou dessine, j’ai besoin des mêmes conditions de création. Je ne suis bon à rien en plein jour. J’ai besoin d’avoir bu et d’être un peu déprimé. Des gens s’éclatent sur des jeux vidéo, moi je peux passer des nuits entières sur Photoshop, un verre à la main. J’ai tendance à tout garder car – que ce soit bon ou non – cela reste l’illustration d’un moment, de ce que je ressentais à cet instant précis.
Par contre, je ne réalise jamais ces visuels en perspective d’un album, car cela serait trop restrictif. Pour la pochette de Dreadful Hour par exemple, je l’avais dessinée deux ans avant que l’album ne sorte.

MI. Le dernier titre de cet album s’intitule « The Blood, The Wine, The Roses ». Dirais-tu que le rouge caractérise plus la musique de MDB que le noir ?
Aaron. Tu as probablement raison. D’ailleurs, je pense qu’une touche de rouge sombre dans un coin aurait apporté un plus à la pochette. Le noir, c’est bien, mais dès que tu y ajoutes une pointe de rouge, ça devient sexy. Quand tu vas dans un bar ou une boîte Metal, tout le monde a tendance à être habillé en noir, si tu vois une fille qui rentre, habillée de rouge, nécessairement cela ne peut te laisser insensible. Il y a encore une fois quelque chose de sexy, de passionné, de romantique, de chaud dans le rouge. « The Blood, The Wine, The Roses », c’est cette goutte de sang dans un océan de noirceur.

MI. Aucun des membres de MDB n’est impliqué dans un side project. Faut-il y voir une condition sine qua non pour faire partie du groupe ?
Aaron. Je pense qu’Hamish (guitares) aimerait s’investir dans un side project mais nous y sommes assez réticents. Si quelqu’un du groupe a de bonnes idées, nous souhaitons être les premiers à les entendre. Parce que si, dans ton side project, tu réalises quelque chose d’excellent, les autres membres du groupe vont légitimement se demander pourquoi tu te concentres sur ton side project alors que ta priorité devrait être MDB.
Cela ne veut pas dire que nous ne donnons pas des coups de mains à d’autres groupes : j’assure ainsi quelques parties vocales sur le side project de Sarah Jezebel Deva, ANGTORIA, mais pour les side projects, nous n'y sommes pas favorables.

MI. N’as-tu jamais ressenti le besoin d’exprimer de la joie à travers ta musique ?
Aaron. Non. J’estime que la joie est une émotion assez limitée, superficielle, alors qu’il y a beaucoup plus de profondeur dans la mélancolie. Tout le monde fait dans la joie, c’est l’un des ressorts principaux de la Pop. Pour notre part, nous avons décidé de jouer quelque chose de plus sombre, de plus triste, mais aussi de plus puissant. Si l’on devait prendre une métaphore, notre musique, c’est une lame de fond, alors que la Pop, c’est une vaguelette dans l’océan.

MI. Depuis le début, vous faites partie de l’écurie Peaceville. Comment expliques-tu une telle longévité ?
Aaron. Plus qu’une collaboration, je pense qu’il s’agit d’un réel partenariat. Ils sont à notre écoute, nous sommes à la leur. Peaceville ne nous impose jamais telle ou telle chose. On les appelle, on leur dit que l’on va probablement enregistrer un album. Ils nous fixent alors une deadline – sans doute la seule contrainte – mais ils nous laissent jusqu’à 8-9 mois. Je crois qu’Amy, le boss de Peaceville, n’est passé au studio qu’une fois, en coup de vent pendant le processus d’enregistrement.
Nous avons des offres tentantes d’autres labels, mais elles ne sont tentantes que d’un point de vue financier, car rien ne dit qu’il serait agréable de bosser avec eux. C’est pourquoi nous restons et resterons chez Peaceville car ils nous respectent et respectent notre musique.

MI. Que penses-tu de la scène Metal européenne actuelle ?
Aaron. Je dois dire que rien ne m’a particulièrement marqué récemment. Malheureusement. Peut-être que je me fais vieux, mais j’ai l’impression qu’il n’y a plus d’originalité aujourd'hui. Des petits jeunes aujourd'hui s’enthousiasment pour des groupes qui, au final, n’inventent rien, on en oublie les fondamentaux. Je reste attaché pour ma part à des groupes comme MOTORHEAD, IRON MAIDEN, HELLOWEEN, CELTIC FROST… J’ai l’impression d’entendre mon père : « C’était mieux avant. » (rires).

C’est sur cette note de nostalgie que se termine notre entretien. Encore un grand merci au grand, au propre comme au figuré, Aaron pour sa gentillesse et sa disponibilité.


Ajouté :  Jeudi 12 Octobre 2006
Intervieweur :  Le Comte de la Crypte
Lien en relation:  My Dying Bride Website
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