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KAMELOT (usa) - Roy Khan (Fév-2005)


Voici enfin la suite tant attendue d’Epica, The Black Halo, seconde partie de leur concept sur la damnation de Faust. Et on peut dire qu’ils ne font pas les choses à moitié puisqu’ils ont spécialement contacté un spécialiste de Goethe pour cette adaptation. Roy Khan nous explique l’originalité de cet album. Dans un premier temps, très concentré sur son interview, il se déride progressivement et en vient à oublier le micro. Compte-rendu de cette bien sympathique entrevue.

Line-up
: Roy Khan (chant), Thomas Youngblood (guitare), Glen Barry (basse), Casey Grillo (batterie)

Discographie : Eternity (Album – 1995), Dominion (Album – 1997), Siège Perilous (Album – 1998), The Fourth Legacy (Album – 1999), The Expedition (Live – 2000), Karma (Album – 2001), Epica (Album – 2003), The Black Halo (Album – 2005), One Cold Winter's Night (Live – 2006), One Cold Winter's Night (DVD Live – 2006), Ghost Opera (Album – 2007), Ghost Opera – The Second Coming (2008) (Album – 2008), Poetry For The Poisoned (Album - 2010), Silverhorn (Album - 2012), Haven (Album - 2015)

M-I Interviews du groupe : Roy Khan (Fév-2005), Roy Khan (Mai-2007), Tommy Karevik (Mars-2015 / ITW-VIDEO)

Crédit Photo : LudoPix.com (Retrouvez d'autres photos sur ce lien)



Metal-Impact. Tout d’abord, dois-je t’appeler Khan ou Roy ?
Roy Khan. Peu importe. La plupart des gens m’appellent Khan mais c’est le nom auquel je suis habitué.

MI. Pourquoi avoir abandonné ton prénom ?
Khan. C’est juste plus simple. Et la plupart des gens m’appellent Khan. Même certains de mes amis m’appellent Khan plutôt que Roy. Personnellement je m’en fiche. Et c’était d’une certaine façon plus commercial, alors…

MI. Je vais commencer par la grande nouvelle : vous allez collaborer à un livre de l’auteur de fantaisie Harald Evers. En quoi va consister cette collaboration ?
Khan. Il nous a envoyé un e-mail disant que l’un de ses romans était inspiré par Kamelot, qu’il voulait écrire cette histoire et aimerait collaborer avec nous. J’ai d’abord pensé qu’il s’agissait d’un gamin mais on a vérifié et il a déjà écrit 7 ou 8 bouquins de Fantaisie en Allemagne. C’est un auteur assez reconnu. L’idée est d’avoir Thomas et moi comme personnages du livre. Je suppose que notre rôle sera de l’aider à définir nos personnages pour qu’il n’en fasse pas quelque chose que nous n’aimerions pas [rires]. C’est drôle. L’essentiel sera entre ses mains, bien sûr. Je ne veux pas trop interférer dans l’écriture.

MI. Tu sais déjà de quoi cela va parler ?
Khan. La seule chose que je sache c’est que c’est de la fantaisie… Je ne suis pas sûr qu’il ait commencé… Il s’est surtout entretenu avec Tom et encore, une paire de fois récemment. C’est encore à l’état de projet et je n’en sais pas grand-chose.

MI. C’est juste amusant ou excitant ?
Khan. Surtout amusant. Mais bien sûr ce sera assez excitant de se voir comme personnage de roman ; ce sera cool !

MI. Et tu es un gros lecteur !
Khan. Je lis beaucoup mais pas tellement de fantaisie, pour être honnête… Bien sûr, j’ai lu Le Seigneur des Anneaux mais j’ai tendance à trouver que tout ce qui s’est fait après est une pâle copie. Avant, je lisais un peu de Science Fiction.

MI. Qu’est-ce que tu lis, maintenant ?
Khan. Oh, il y a tellement de chose ! En ce moment, je lis un livre turc par un auteur appelé Orhan Pamuk, une sorte de policier […]. Bon, je ne vais pas te raconter tout le livre [rires] ! C’est un roman vraiment fascinant. Je lis à peu près de tout, comme des policiers. Le dernier que j’ai lu était le Da Vinci Code, très connu. J’ai pensé qu’il fallait que je le lise. Knut Hamson, John Irving… Il y en a trop !

MI. La littérature t’inspire pour les paroles de vos titres ?
Khan. Maintenant, j’utilise rarement des livres comme source directe d’inspiration mais bien sûr, cela influence d’une certaine façon ce que j’écris et cela développe mon vocabulaire. Il m’arrive de lire un livre en Anglais plutôt qu’en Norvégien. Cela m’aide aussi à me construire et donc comme parolier.

MI. Penses-tu que cette trilogie pourrait se traduire dans un autre de vos concept-album ?
Khan. Pourquoi pas, cela dépendra du livre. Je n’ai jamais lu cet auteur et je n’ai donc aucune idée de ce à quoi cela va ressembler. Mais c’est très intéressant.

MI. Et tu lis Goethe aussi j’imagine ?
Khan. Pas vraiment, j’ai lu Faust et la 2ème partie, qui est à peu près la base du Black Halo, est la chose la plus complexe que j’ai jamais lue. Je n’en comprends pas la moitié. J’ai été en contact avec un professeur d’Université en Norvège. Il a étudié Faust pendant 10 ans et n’a toujours pas pleinement compris la deuxième partie en raison de cette foison de symboles et métaphores, de références à toutes sortes de religions et de mythologies, ainsi qu’à la politique de son époque. Il n’y a pas de vraie histoire. C’est aérien, avec des Valkyries chevauchant dans le vent. Il est très difficile d’y trouver un fil conducteur. Quand nous nous sommes attaqués à l’adaptation, nous avons beaucoup aimé le principe des deux parties se reflétant l’une l’autre, tels le Yin et le Yang, cette sorte d’inversion des extrêmes, droite et gauche, la vie se résumant à trouver un chemin intermédiaire, en faisant l’équilibre entre amour et haine, bien et mal…

MI. Tu parles des idées politiques de Goethe. Vous avez apparemment inclus dans cet album certaines de vos propres croyances…
Khan. Oui, au lieu de trop utiliser l’histoire de Goethe et ce qu’il avait à dire en la matière, nous avons essayé d’incorporer nos propres pensées et expériences, d’en faire notre chose. Ce serait de toute façon pathétique de penser que nous pourrions saisir même la moitié de ce qu’il a voulu dire dans cette œuvre de toute une vie. Je pense cependant que nous avons réussi à utiliser certaines techniques similaires, comme la réflexion des deux pièces. Musicalement comme au niveau des textes, si l’on écoute avec attention, il y a beaucoup de thèmes qui sont plus ou moins les mêmes que sur Epica, sauf qu’ils peuvent être deux fois plus longs ou ralentis ; il y a des inversions, parfois une mélodies se superpose à une autre, ce qui fait dire « oh, ce n’est pas quelque chose d’Epica ? » Nous n’attendons pas du public qu’il trouve toutes ces petites choses mais ce fut au moins très amusant pour nous en tant qu’artistes. C’est une technique de toute façon très courante à l’Opéra.

MI. C’est assez logique pour un concept album d’avoir ce jeu de miroir… Y avait-il un message derrière tout ça ?
Khan. Plus que tout, et c’est le cas depuis le début, nous voulons que les gens pensent par eux-mêmes. C’est le plus important. Nous n’apportons pas de réponses ; nous avons nos croyances très concrètes quant à la religion et la politique mondiale de nos jours mais pour être honnête, je m’en fiche. J’ai des amis d’extrême droite comme d’extrême gauche ; une partie de ma famille est extrêmement chrétienne et l’autre partie, extrêmement non-chrétienne [rires] ! Je ne me sens pas vraiment au milieu mais j’ai l’opportunité de décrire différents aspects de la vie. J’ai cette merveilleuse position dans le groupe qui me permet d’exprimer mes opinions et, plus important encore, de faire réfléchir les gens, les faire rêver aux choses merveilleuses que l’on rencontre dans la vie.

MI. Vous avez discuté entre vous de religion ?
Khan. Oui, tout à fait. Nous nous parlons presque tous les jours avec Tom au téléphone, pendant au moins une heure, parfois 2 ou 3. Nous parlons beaucoup de politique. Il y a eu beaucoup de merdes qui se sont produites aux Etats-Unis depuis que nous avons commencé à écrire Epica et nous en avons beaucoup parlé, bien sûr. Malheureusement nous sommes trop d’accord, dans un sens. Nous sommes totalement dans le camp opposé à Bush. Quand tu n’es pas d’accord avec quelqu’un, cela crée beaucoup plus de discussion et d’opinions différentes. Sur la religion, nous sommes aussi en quelque sorte sur le même chemin, même si avec quelques variations. Nous avons tous les deux des gens extrêmement religieux dans notre famille et notre cercle d’amis.

MI. Le Black Halo a reçu de très bonnes chroniques de la presse. Comment te sens-tu par rapport à ça ?
Khan. C’est formidable, bien sûr ! Cette production a pris tellement de temps ! Elle a bien duré 1 ou 2 mois de plus que la précédente et nous avons eu de nombreuses engueulades, des controverses et des drames parce que chacun avait ses idées et qu’il y a beaucoup plus d’argent en jeu. De manière générale, il y a plus en jeu que jamais mais cette équipe que nous avons avec Sacha et Miro et tout le monde est vraiment formidable. On apprend tous à se connaître et à tirer le meilleur de chacun. Nous avons vraiment le sentiment que, sur cet album, nous sommes proches des 100%. Il y a encore un bon nombre de trucs que j’aimerais changer si je pouvais revenir en arrière mais il faut faire des compromis, c’est comme ça que marche un groupe...

MI. Un mot sur l’artwork ? Il est très différent de ce que vous faisiez ; plus sombre et moins descriptif.
Khan. Nous avons de nouveau fait appel à Derek Gores. Je crois qu’il a fait toutes les pochettes de Kamelot même avant que je n’arrive. Le concept est celui d’Helena, qui est morte dans la première partie. Elle s’est noyée dans la rivière. Elle est donc à moitié dans l’eau et nous retrouvons cet effet de miroir entre les deux parties. Elle est morte mais ses yeux sont ouverts comme pour montrer qu’elle est une force vivante, une force positive mais un peu effrayante. On ne sait pas si l’œil qui est sous l’eau est ouvert aussi. Il y a beaucoup de symboles, une réflexion sur les formes. Mais la chose la plus étonnante que nous ayons fait c’est de bouger le logo. Le label était contre et il tenait à ce qu’il apparaisse dans le coin supérieur gauche parce que, quand tu parcours des CD dans un rayon, tu le vois plus facilement. Ça doit être vrai mais la symétrie était trop importante. Heureusement, dans notre contrat, il est dit que nous avons 110% de liberté artistique, donc nous savions que nous aurions le dernier mot.

MI. L’album est plus sombre et plus heavy. Est-ce seulement dû à l’histoire ?
Khan. En grande partie car, dans cette deuxième partie, notre personnage principal, Ariel, meurt. Cela demande une approche plus sombre et nous voulions poser une atmosphère totalement différente des autres albums. Cela se voit à la pochette d’Epica, presque dans des tons pastel avec un bleu très lumineux, du rose et du mauve. Celui-ci est brun, noir et rouge profond. Nous débutons l’album avec le titre « March of Mephisto » qui est très inhabituel pour Kamelot. Tout cela est intentionnel.

MI. A propos de « March… », précisément, tu disais qu’il représentait tout l’album. Dans quel sens ?
Khan. Il impose une atmosphère totalement différente et celui qui l’écoute comprend qu’il s’agit de quelque chose de nouveau. Il montre le pic d’influence de Mephisto sur le personnage principal. C’est comme une vision de ce qui va arriver à Ariel, c’est-à-dire la mort. Ce titre était celui où nous souhaitions montrer Ariel exposé au vrai visage du démon. Et qui pourrait mieux le jouer que le chanteur du groupe de Black Metal le plus important de nos jours, j’ai nommé Shagrath de Dimmu Borgir. Et puis il n’habite pas loin !

MI. Qui a eu l’idée de l’inviter ?
Khan. Nous y avons pensé tous les deux. Thomas avait fait une liste et pensait que Shagrath serait le choix parfait. Il a cette aura de mal construite avec son personnage. Nous le respectons énormément ainsi que tout ce qu’il a fait avec Dimmu et il n’est pas si différent de Kamelot en un sens. Beaucoup de gens disent que Kamelot a un son de BO de film. On peut dire la même chose de Dimmu Borgir, sauf que ce serait un film d’horreur.

MI. En général, les gens qui écoutent du Mélodique n’écoutent pas de l’extrême et inversement. Mais d’autres groupes mélodiques font aussi appel à des chanteurs extrêmes…
Khan. Le Black Metal s’est développé. Il y a 5 ans, je n’y aurais pas pensé. Mais des groupes comme Dimmu ont réussi à développer le style et faire quelque chose que de plus en plus de gens peuvent accepter. Certains disent que c’est pour être plus « commercial » mais c’est faux. Il le font parce qu’il y croient et des artistes comme eux et nous n’en ont pas grand-chose à faire de ce que croient les gens. S’ils pensent que nous avons invité Shagrath pour vendre plus, c’est stupide. Faire appel à quelqu’un comme lui se justifie pleinement pour donner au diable son vrai visage. Si nous vendons plus, ce sera juste une conséquence positive mais c’est bien le seul album où nous puissions faire quelque chose de semblable.

MI. Je ne suis même pas sûre que cela boost les ventes… je ne penses pas que les fans de Dimmu achèteront l’album juste parce que Shagrath y fait une apparition…
Khan. Précisément ! Si quelque chose est risqué dans notre genre, c’est bien de faire une chose comme ça. J’espère seulement que cela plaît à nos fans. Ce n’est définitivement pas du Dimmu Borgir.

MI. Comment tu réagirais si, à l’inverse, un groupe de Death t’invitait ?
Khan. En fait, j’ai chanté sur un projet Death avant, avec le bassiste de Conception. Son groupe n’est pas vraiment connu ou important mais nous avons fait une paire de chanson sur son précédent album.
Cela dépend, je ne sais pas. Je pense que ce serait moins défendable que pour nous d’utiliser Shagrath ; je ne sais pas pourquoi un groupe de Death ferait ça… Mais je le ferais si c’est assez intéressant et que cela se fait dans de bonnes conditions. Habituellement, je ne fais pas beaucoup d’apparitions en tant qu’invité car je suis un maniaque du contrôle. Je veux faire partie du processus du début à la fin et je n’aime pas chanter les paroles des autres. Je suis un peu excentrique.

MI. Tu écrivais donc tout pour Conception…
Khan. Les paroles, oui. Je n’en écris pas 100% dans Kamelot et Thomas m’aide à trouver des alternatives à ce que j’écris. Les gens voient bien que les textes de Kamelot sont très semblables à ce que j’écrivais avant, ce n’est pas un secret.

MI. Et tu composes aussi un peu de musique…
Khan. Oui, c’est une interaction entre tous les membres.

MI. « Memento Mori » est très longue. Pourquoi ce choix maintenant ? On aurait pu s’attendre à ça de votre part depuis longtemps, sachant que tu viens du Prog…
Khan. Ce n’est pas comme si on avait fait exprès de la composer si longue ! Nous avons commencé par la partie de piano et elle a évolué ainsi. Nous savions que ça allait être le dernier morceau et, inconsciemment, nous voulions que ce soit grand, long, monumental. Ce titre conclut l’ensemble du concept que nous avons commencé il y a quatre ans et nous voulions retranscrire tout ce que Kamelot fut et est à ce jour. Nous avions besoin de ces magnifique parties douces, très lentes, des refrains majestueux et accrocheurs et des petites choses mid-tempo avec une drôle de signature de rythmique et 2 invités, ce qui a aussi était un élément de notre musique. Ce n’était pas prémédité mais c’est parfait. Le personnage principal meurt à la fin de ce titre. L’interlude qui suit représente le moment précis de la mort.

MI. Quelques mots sur les instruments inhabituels ?
Khan. Cette fois, il n’y en a pas tant que ça. On utilise l’accordéon, la dernière fois c’était un bandonéon.

MI. Encore du violon…
Khan. Les violons ont toujours fait partie de notre musique. Beaucoup de choses sont artificielles car Miro est un vrai magicien au clavier. Son son est génial. Il connaît pratiquement tous les petits détails qui permettent d’obtenir tel son et il a le meilleur son de la planète avec son équipement. Il fait des merveilles avec un ordinateur et un clavier. Il y a aussi un Oboe (clarinette), c’est nouveau. Et André Neygenfind joue encore de la D-bass.

MI. Est-ce que certains titres du Black Halo étaient déjà écrits à l’époque d’Epica ?
Khan. Il y avait quelques idées mais pas de morceau complet. Nous avons eu quelques idées que nous avons intentionnellement mises de côté pour la deuxième partie mais c’est tout.

MI. Car ce sont des albums distincts mais qui forment un tout…
Khan. J’espère que les gens l’ont compris. Certains disent qu’ils se ressemblent beaucoup, d’autres trouvent qu’ils sont très différents. C’est un peu perturbant mais les deux sont vrais. Ces deux albums se ressemblent tout en étant très différents et ils forment un tout.

MI. Je dirais que le son est différent mais que les mélodies sont plus similaires…
Khan. Oui, le son est très différent. Les guitares sont plus fortes, plus heavy, leur son est moins propre. La production est tout simplement meilleure à mon idée. J’étais un peu déçu par Epica au niveau du son de guitare mais nous n’avions pas le temps de revenir en arrière et refaire le mix.

MI. Que penses-tu du fait que la plupart des gens considèrent que tu es la meilleure chose qui soit arrivée à Kamelot ?
Khan. Oh, ça ne me dérange pas [rires].

MI. Toi à Oslow, les autres aux Etats-Unis, qu’est-ce que cette différence de culture et de perspectives apporte à votre musique ?
Khan. Bien sûr, nous sommes très différents mais ce qui est cool avec Thomas, par exemple, c’est qu’il est loin d’être un Américain typique. Quant à moi, j’ai des influences américaines. Quand j’étais ado, j’écoutais énormément Queensrÿche, un groupe américain qui a un son très européen. Nous avons des cultures différentes et beaucoup de gens me demandent si je compte m’installer en Floride mais je ne ferais jamais ça. J’aime trop la Norvège, la nature, avoir 4 saisons bien marquées. La Floride est cool mais il y fait trop chaud, c’est trop plat et trop humide [rires]. C’est une vie sur la plage, à profiter du soleil. Et je n’aime pas voir des panneaux Mac Donald’s à tous les coins de rue !

MI. La technologie (Internet…) vous aide beaucoup. Tu ne crois pas qu’une telle collaboration aurait été impossible à une autre époque ?
Khan. C’est vrai qu’il y a 10 ans, l’Internet était assez nouveau. Sans les e-mails, pas de groupe. Internet est l’un de nos principaux moyens de communication.

MI. Merci beaucoup pour cette interview très intéressante. Je te laisse conclure.
Khan. Vive la France ! [en français dans le texte] Nous changeons toujours un peu, nous essayons toujours de fixer une nouvelle norme pour chaque nouvel album. J’espère que les fans progresseront en même temps que nous et nous rejoindrons dans ce voyage musical que nous venons de commencer.


Ajouté :  Mardi 19 Juillet 2005
Intervieweur :  Kandra
Lien en relation:  Kamelot Website
Hits: 35859
  
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