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GURKKHAS (FRA) - Tout le groupe (Mai-2002)


Suite à leur venue sur Paris (concert au Blues Café le 19/05/02), nous en avons profité pour rencontrer Gurkkhas (ex D.A.B) afin de connaître l'actualité du groupe et de leur parler de leur deuxième album "A Life A Suffering".

Line-up
: JF (chant), Rich (guitare), Nico (batterie), Romain (bass)

Discographie : Engraved In Blood Flesh And Soul, A Life Of Suffering (2001)



Metal Impact. Pouvez-vous nous faire un petit topo sur l'évolution de Gurkkhas ?

JF. On faisait partie de D.A.B que l'on a arrêté. Ensuite, on a créé Gurkhas en février 1999. On a fait une maquette que l'on a envoyée à Massacre Records (label allemand). Massacre nous a signé et après le premier album on s'est pris le mou avec eux alors on s'est barré. On s'est tourné vers Morbid Records pour le deuxième album et la suite de l'aventure Gurkkhas.

MI. Pourquoi ce changement de label (Massacre Records vers Morbid Records) ?

JF. Parce qu'il n'y avait pas assez de suivi, comme par exemple on a eu que 300 CD Promo, ce qui est ridicule pour l'ensemble du marché. On n'avait aucun support détourné, il s'occupait pas du groupe. Le studio, ce n'était pas celui que l'on voulait, ils nous ont refusé les photos pour le livret de l'album... Enfin que des trucs comme ça.
Rich. C'est pas trop un label spécialisé dans le Death Metal. Ils sont plutôt spécialisé dans des styles comme le Heavy Metal et autres styles plus soft. Ils nous ont mis au fond d'un tiroir, c'était juste pour avoir un groupe brutal dans leur catalogue.
MI. Ils ne vous ont pas pris au sérieux en fait ?
Rich. La promo n'a pas été géniale...
JF. En fait, ils n'ont pas été à la hauteur de ce qu'il y avait d'écrit sur le contrat.
MI. Etes-vous satisfait du travail de Morbid Records ?
JF. Bah oui, ils ont multiplié le budget studio par cinq. Ils nous ont offert de tournée en Europe avec des bons groupes comme Immolation.

MI. Pouvez-vous nous conter l'histoire des guerriers Gurkkhas ?

Rich. Gurkkhas, c'est le nom d'une élite népalaise qui protégeait les moines tibétains. Ils ont été, par la suite, enrôlés dans l'armée britannique. Ils étaient sélectionnés surtout pour leur petite taille et leur robustesse au combat. Il y a d'ailleurs une légende qui raconte que lorsqu'ils passaient dans un village ils rasaient tout, ils ne laissaient rien, aucun survivant, ni animal, ni humain. Tout était mort après leur passage, c'est ce concept assez violent qui nous a plus, cela collait à l'image du groupe.

MI. Quelle est votre philosophie de la guerre et de ses guerriers ?

JF. La guerre est quelque chose de fascinant mais c'est aussi quelque chose de complètement stupide. La guerre est pour moi la preuve que le genre Humain n'en est qu'à son début, qu'on est tous des gosses comme quand on joue dans une cour de maternelle. Le jour où l'on sera vraiment évolué, il n'y aura plus de guerres. Pour l'instant, nous sommes des gamins à nous amuser avec des cailloux ou des armes nucléaires. Nous, on joue sur ce paradoxe.
MI. C'est un concept que vous développez à ne pas prendre au sérieux, au 1er degré ?
JF. Non, quand même pas [sourires]. Mais remarque t'as raison, il y en a plein qui pense que nous sommes des fous de guerres...
Si tu veux, les Gurkkhas sont des gens énormément simples et humbles avec le respect d'autrui et c'est plutôt à cela que l'on adhère et non pas suivre un drapeau ou une idéologie bêtement.

MI. Pour ou contre les armes chez soi ?

JF. Bah, vu que l'on en a tous... [Rires] Malgré le fait que j'en ai, je dirai contre quand même, il serait bien qu'il y en ait pas parce que cela peut très vite dégénérer à l'exemple des Etats-Unis. Tu grilles la priorité à un mec et il va te coller une balle !
Rich. Collectionner des armes, oui. J'aime bien tout ce qui est arme à feu par pour butter des gens mais plutôt pour la sensation que je ressens quand je tire avec. Mais je ne suis pas pour la légalisation et la généralisation.

MI. Gurkkhas est connu internationalement. Avec l'arrivée de votre 2e album, cela vous a permis de vous faire mieux connaître du public français, paradoxal pour un groupe français ?

JF. Je pense que c'est triste. Faire ses preuves à l'étranger pour se faire ensuite connaître en France, c'est vraiment triste... Et là encore on commence à être connu mais pas reconnu. C'est aberrant, on montre notre album à l'étranger et on a tout de suite des dates et en France on doit se "battre" et relancer les gars pour faire une date, cela nous gave !
Rich. Il y a du retard en France par rapport à l'organisation, quand on voit les autres pays où l'on a joué où tout est carré et où tu n'as rien à t'occuper. Ici, je sais pas, cela traîne, les gens ont du mal à relancer les groupes, les associations, c'est tout un sac de noeud. il y a un gros problème de communication.
JF. Je prend l'exemple de l'Allemagne ou de l'Italie, on a fait nos premières dates européennes avec notre première démo et en France tu ne peux pas jouer avec une démo ou même un mini-cd. A l'étranger, ils n'ont pas besoin d'avoir une galette dans les bacs pour reconnaître si un groupe est bon. T'en as des milliers des groupes qui sont bons et pas signés. Au delà de la structure, c'est plutôt une histoire de mentalité...

MI. Que vous a apporté le sieur Stéphane Buriez pour cet album ?

Rich. Surtout au niveau du son, parce qu'en fait, toutes nos expériences studio qu'on a eu, c'était que des mecs qui n'étaient pas du monde Metal et qui ne connaissaient donc pas le son Metal. Quand on est arrivé avec Buriez, comme il a fait parti d'un groupe de Death Metal (ndlr : Loudblast), il connaissait le truc. Il a une bonne oreille, c'est un gars qui bosse bien.
MI. Vous renouvellerez l'expérience avec lui dans l'avenir ?
Rich. C'est déjà la deuxième fois que l'on travail avec lui. Après, faut voir, cela dépend du budget que l'on aura.
JF. Si on a le même budget, on le fera avec lui mais si on a plus, on le fera peut être avec lui mais dans un plus gros studio comme l'impulse.
MI. Dans votre contrat avec Morbid Records, vous avez signé pour combien d'albums ?
JF. Chez Morbid, on a trois fermes et deux options (ils seront prioritaires sur les deux suivants).

MI. Vous avez sorti votre 2e album en octobre 2001, êtes-vous en préparation du 3e ?

JF. Nous avons écris quelques textes et pour la composition on va travailler dessus avant notre tournée en Italie prévu pour le mois prochain (Juillet 2002). Nous avons aussi le titre que l'on pourrait traduire en français par "Ceux Qui Vont Mourir Te Saluent".

MI. Vous avez presque écumé toutes les scènes Metal mondiales, quel est votre sentiment aujourd'hui sur cette scène ?

Rich. Il y a des pays où c'est vraiment super et même le public est à fond dedans. Les mecs vivent pour la musique, ils viennent aux concerts. Ici, tu organises un concert pour 150 personnes et il n'y a que 30 pelos qui viennent, les gens se déplacent pas trop en France.
JF. Ouais, ils bougent pas leur cul. Quand on a tourné en Amérique Centrale, les mecs n'ont rien pour vivre et ils se saignent pour assister aux concerts (1 place de concert pour eux équivaut peut être à comme si nous allions 20 fois au cinéma dans le moi !). C'est un budget énorme pour eux, les mecs n'ont rien mais ils y vont et résultat des courses, leurs salles sont énormes. Ils sont tous solidaires et quelque soit le style et en plus que ce soit du Black, du Grind, Du Death...
MI. Vous avez fait des têtes d'affiche à l'étranger ?
JF. On a fait que ça ! Sauf deux je crois : Sinister et Terrion.

MI. Comment comparez-vous le public des dates françaises à celles mondiales ?

Rich. Chaque public est différent. On a fait des dates françaises où le public bougeait bien mais très souvent c'est plutôt plat.
JF. Globalement, c'est mieux à l'étranger. On a fait 621 concerts à ce jour dont plus de 520 à l'étranger et pour moi le pays qui bouge le plus et avec une folie totale, c'est le Honduras. Là-bas, ils vivent et se raccrochent au Metal, pour nous c'est plutôt secondaire car on a pas mal de choses à porter de la main.

MI. En France est-il si dur de trouver des salles et de rencontrer son public ?

Romain. L'organisation en France est pourrie et presque inefficace et ceux qui sont motivés pour organiser des choses bien, ils sont très vite déçus car le public ne suit pas, ce qui entraîne la mort à petit feu des associations et des groupes. Mais parallèlement à cela, on sent que ça se revitalise depuis quelques années en France. Cela commence à arriver mais ce n'est pas du tout encore ça par rapport à l'étranger.

MI. Gurkkhas est en guerre contre qui ou quoi ?

JF. La connerie humaine, tiens... à part ça... si les fachos, les nazis, le racisme, l'ignorance...
Romain. Ceux qui sont basés sur le fric et pas sur la musique, ceux qui n'ont pas les vrais valeurs.
JF. Surtout nous, on nous a déjà associé à des fascistes à cause de notre look militaire alors nous luttons aussi contre ça.

MI. Pour conclure, qu'attendez-vous d'un Webzine comme Metal Impact ? Un mot pour les lecteurs ?

JF. Bah la dernière question au batteur qui vient de nous rejoindre.
Nico. Alors là, pffffff, voilà le dernier mot pour les lecteurs : pffffffffff (terme de batteur) ! Non, je sais pas quoi te dire, là tu me prends à froid. Si, supportez l'underground les gars.
JF. C'est bien à travers le net, tu pourras toucher plus de monde.
Rich. Merci à toi et à tous les lecteurs de Metal Impact.


Ajouté :  Samedi 25 Mai 2002
Intervieweur :  Blasphy De Blasphèmar
Lien en relation:  Gurkkhas Website
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