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ABSOLUTE DIRECTORS : Rock, Cinéma Et Contre-Culture (2011)





Auteur : Franck Buioni
Langue : Français
Parution : 16 août 2011
Maison d'édition Française : Camion Noir
Nombre de pages : 622
Genre : Music And Lights
Dimension : 15 x 21 cms
ISBN-10 : 2357791357
ISBN-13 : 9782357791350








ABSOLUTE DIRECTORS : Rock, Cinéma Et Contre-Culture est l’œuvre d’un journaliste déjà responsable d’un très bon bouquin paru aux éditions Camion Blanc sur l’archange Peter Gabriel…Mais cette fois ci, bien loin des préoccupations du Rock progressif des années 70 et de la World music des années 80, Franck Buioni a choisi de s’intéresser au parcours hors normes de quatre cinéastes issus de la génération 60’s aux USA, quatre cas à part, et gros fouteurs de merde, chacun dans un créneau bien distinct (et pour certains, contre leur volonté d’ailleurs…).
Mais l’intérêt de l’ouvrage pour vous chers lecteurs de Metal-Impact, c’est que Franck ne les a pas choisis au hasard…Si ces quatre réalisateurs sont présents dans ces pages, c’est bien sur parce que leurs œuvres ont un rapport étroit avec la musique, et plus particulièrement celle qui nous intéresse, le Hard-Rock. Et la manière dont ils l’ont utilisée pour mettre en valeur leurs images…
Vous retrouverez donc dans ces pages la gestation d’Easy Rider par Peter Fonda et Dennis Hopper, camés notoires et flingués de compète, le parcours atypique et chaotique de Roman « Rosemary’s Baby » Polanski, le CV de malade de Francis Ford Coppola, et pour terminer, l’histoire filmée des Stones, avec un arrêt prononcé sur le Shine A Light de Martin Scorsese.
En gros, du lourd, du super lourd, du méga lourd. Ca tombe bien, on a le temps.

Le point commun de tous ces cadors de l’industrie cinématographique d’Hollywood, est qu’ils ont fait partie volontairement ou indirectement de ce que l’on a appelé la contre-culture des 60’s, ce mouvement libertaire visant à exploser les carcans conservateurs de l’après guerre. Cet élan protéiforme couvrait bien sur la vague hippie du Haight-Ashbury (qui n’était rien d’autre qu’une concentration de gamins paumés et fugueurs pour la plupart d’entre eux…Et qui finira comme itinéraire touristique), les diverses excroissances musicales de l’époque, dont le psychédélisme, une nouvelle forme de littérature, dont le chantre fut Jack Kerouac, et un cinéma sans tabou, pissant à la raie du sacro-saint code Hays en vigueur depuis beaucoup trop longtemps.
De cette contre culture, Buioni a retenu quatre noms. Ceux cités précédemment, pour des raisons diverses, mais convergentes. Quatre réals refusant les méthodes traditionnelles, refusant l’esprit sain, et préférant se jeter à corps perdu dans des travaux aléatoires, risqués, démesurés, qui leur ont parfois coûté cher, et fait connaître des individus peu recommandables.
Il commence sa narration avec l’accouchement aux forceps sous acides d’Easy Rider. Pour beaucoup d’entre vous, Easy Rider, ce sont bien sur les bécanes, les grands espaces, les trips déments, et un final tragique. Mais pour beaucoup de néophytes, c’est surtout une bande son, menée à un train d’enfer par un STEPPENWOLF inspiré, qui balancera sur pellicule deux morceaux d’anthologie, le magique « The Pusher », et surtout l’intemporel « Born To Be Wild », hymne intergénérationnel de tous les bikers (qui se prendront d’ailleurs une bonne beigne quelques chapitres plus tard). C’est le chapitre le plus cool de l’entreprise, avec en description un Hopper complètement à la masse ne sachant jamais vraiment quelle direction prendre, et un Fonda léthargique se laissant porter par le vent. Deux caractères bien opposés qui finiront par se brouiller pour une sombre histoire de droits. Avec le roublard et défoncé Hopper aux commandes, que pouvait-il arriver d’autre…
L’affaire Polanski est beaucoup plus sinueuse…De son arrivée aux USA, jusqu’à son passé d’amateur de très jeunes femmes, rien ne nous est épargné. Des débuts prometteurs et plébiscités, à la période sombre d’exil, pour finir sur un procès en révision contesté, tout y passe, avec bien sur une halte sur la case Cielo Drive conséquente.
Le chapitre consacré à Francis Ford Coppola est le plus touffu de tous. L’auteur développe la carrière incroyable de cet enfant terrible d’Hollywood, et se permet de traîner plus longuement sur les chemins ayant mené au Parrain, et à Apocalypse Now. De loin le segment le plus captivant.
Pour finir, Franck nous narre les différentes collaborations entre les cinéastes et les ROLLING STONES, du Godard initial au Scorsese final en passant par la tragédie d’Altamont. Le plus brouillon des chapitres, et un des moins intéressants.

ABSOLUTE DIRECTORS, c’est d’abord un ton de plume. Franck, même s’il décrit la plupart du temps des faits, reste d’une subjectivité incroyable, et s’intègre à la narration. Il porte des jugements à posteriori, ce qui pour certains peut représenter un inconvénient à la lecture de son livre. J’ai personnellement trouvé cet investissement judicieux pour une simple et bonne raison. Partant de morceaux d’histoire et de biographies succinctes quasiment connu(e)s de tous, une énième description des faits eut été vaine et fade. Alors autant plonger la tête la première et envoyer bouler l’objectivité.
Car Buioni sait écrire. Il sait trouver les accents populaires idoines pour accrocher le lecteur. A titre d’exemple, l’épopée d’Hopper des 60’s à nos jours est décrite à la manière d’un Lester Bangs, parfaitement en adéquation avec la personnalité fantasque du bonhomme…Les premières années de Coppola, réalisateur légendaire, font acte de digressions, de louvoiements, quant à la peinture même du tournage d’Apocalypse Now, c’est la traduction manuscrite la plus parfaite, le making-of littéraire idéal. On est dedans, on transpire, on se dope avec les acteurs, c’est une immersion totale. Bravo.
Je suis plus dubitatif sur la place accordée aux meurtres de Cielo Drive, et au descriptif quasi-complet de la vie de Manson qui en découle. Beaucoup trop long, cet insert, mi-biographie, mi-recopiage du bouquin de Bugliosi n’était pas indispensable pour décrire l’impact du meurtre de Sharon Tate sur la vie de Roman Polanski. Une allusion juste fouillée aurait suffit.
Idem pour le dernier chapitre sur les STONES. Décousu, reprenant les détails déjà abondamment cités dans d’autres ouvrages, il échoue selon moi à décrire ce que l’auteur considère comme un ratage de la part de Scorsese. Sa seule ambition était de décrire le plus grand groupe de Rock à un moment bien précis, pas d’offrir un condensé symbolique de leur carrière. Ce que Shine A Light réussit parfaitement. Par contre, le carnage d’Altamont est très pertinent. Tout comme le tournage d’Apocalypse Now, il est décrit avec force détails, d’une plume percutante. Comme un bon poing dans la face !

Un bon conseil…Allongez vous pour lire ce livre, faites vous une bonne playlist, avec du LED ZEP, STEPPENWOLF, JEFFERSON AIRPLAINE, THE DOORS, les BEATLES, les STONES, et plongez-vous dans ses pages…Voyage lysergique sans les effets secondaires garanti !


Ajouté :  Mercredi 29 Février 2012
Chroniqueur :  Mortne2001
Score :
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