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BATMAN YEAR ONE (1986)





Auteur : Frank Miller (scénario) & David Mazzucchelli (dessins)
Langue : français (traduction de Khaled TADIL)
Parution : 1986
Maison d'édition d'origine : DC Comics
Maison d'édition Française : Panini Comics
Nombre de pages : 140
Genre : Comics / Fantastique
Dimension : 28 x 19
ISBN-13 : 9782809413908








« Si votre seul souvenir de Batman se résume à Adam West et Burt Ward échangeant des blagues de mauvais goût tout en se défoulant sur les fringants Vincent Price et Cesar Romero, j’espère que cette histoire vous surprendra agréablement ». Ces mots datent de 1988 et sont signés Frank Miller. Qui est Frank Miller ? Assurément l’un des scénaristes / dessinateurs les plus talentueux de ces 50 dernières années. Outre son active participation aux Comics de Marvel (Daredevil) ou DC (Batman), on lui doit aussi de multiples scripts adaptés au cinéma, pour le meilleur (« Sin City », tiré de sa propre œuvre) ou pour le pire (citons, au hasard, « Robocop 2 » …).

Certes, Frank Miller n’a franchement pas créé le personnage de l’homme-chauve-souris. Batman est né de l’imagination de Bob Kane (avec un bon coup de pouce de Bill Finger et Jerry Robinson), bien des années auparavant. Mais Miller peut se vanter d’avoir ressuscité le Chevalier Noir. Au milieu des années 80, l’éditeur DC Comics estime qu’une partie de ses héros a pris un sacré coup de vieux. Qu’à cela ne tienne, Miller prend sa plume et concocte l’une des histoires les plus passionnantes de Bruce Wayne. Avec « Batman Year One », divisé en quatre chapitres, Miller revient à l’essentiel. Les origines. La genèse. Pourquoi Bruce Wayne devient-il ce justicier nocturne énigmatique ?

Il y a mille façons de raconter Batman, comme il y a mille façons d’interpréter l’Histoire. Mais Batman est aux Comics ce que le Black Metal incarne dans notre musique favorite : la face obscure, le sombre dessein. Comme le dit si bien Miller, « pour moi, Batman n’a jamais été drôle ». Oubliez de suite la version cinématographique de Tim Burton avec un Michael Keaton propre sur lui et un Nicholson exagérément Jokerisé …. Dans le Gotham de Miller, il n’y a beaucoup de noir et très peu d’absolument blanc. Au mieux, tout est gris. Cet échange savoureux en donne un bref aperçu : « Soyez assuré de mon honnêteté, Commissaire ». Et ce dernier répond : « C’est le dernier de mes soucis … ». Même les hommes de bien ont leurs faiblesses et leurs vices. Outre la description d’une ville crasseuse et meurtrie par la corruption, Miller dresse en parallèle l’évolution de deux personnages qui vont bientôt se retrouver alliés. D’un côté, le lieutenant de police Jim Gordon, extrêmement préoccupé par son devoir de justice et de droiture, mais qui cède volontiers aux tentations et à la violence … De l’autre, un Bruce Wayne encore hésitant, traumatisé par la mort de ses parents, tétanisé par son envie de justice (de vengeance ?) qu’il ne parvient à extérioriser. Dans les deux cas, ces hommes doivent vaincre leurs démons …

Et Batman dans tout ça ? Il est dit dans le premier chapitre : « il deviendra le plus grand justicier que le monde n’ait jamais connu … Mais ce ne sera pas facile ». Si Miller s’attarde plus sur le « pourquoi » que sur le « comment », c’est parce qu’il s’intéresse en majeure partie au profil psychologique de Bruce Wayne. En ce sens, le prodigieux et épique film de Christopher Nolan, « Batman Begins », s’inspire énormément de l’œuvre de Miller. Avec, en bonus dans le film, la montée en puissance du justicier et de ses multiples accessoires (rappelons que Batman est l’un des seuls super-héros à ne disposer d’aucun pouvoir). Même si le nom du scénariste ne figure en aucun cas au générique, ce dont il ne se serait toujours pas remis …. On retrouve d’ailleurs un certain nombre de scènes communes : l’arrivée des chauves-souris pour protéger le Chevalier Noir, ou encore la scène finale, où Gordon s’inquiète des récents méfaits d’un truand connu sous le nom de « Joker », avant de conclure ainsi : « J’ai un ami qui devrait venir m’aider … Il ne devrait pas tarder ».

D’un point de vue esthétique, dans « Batman Year One », tout le monde ne peut pas aimer le style de David Mazzucchelli. L’associé de Miller sur « Daredevil » a une griffe bien à lui, amplifiée par les couleurs de Richmond Lewis. Certains diront même que le coup de crayon se veut trop simpliste. Peut-être. Mais il suffit amplement à dépeindre un univers brutal. C’est tout ce qu’on lui demande. Dans le genre, l’arrivée du justicier dans le deuxième chapitre (« Vous avez corrompu l’esprit de Gotham … Mais la fête est finie … Dorénavant, vous pouvez trembler ») donne le frisson. Et puis, la présence de Mazzucchelli au crayon procure à « Batman Year One » une identité propre, un style unique, ce que Denny O’Neil, dans l’édito, nomme fort justement la « dramatisation visuelle ». Sans compter que l’édition de Panini Comics (réédition datant d’Août 2010) a fait les choses en grand : après le quatrième chapitre, on découvre un certain nombre d’esquisses ou de couvertures liées au Chevalier Noir par Miller.

Comme l’indique son titre, « Batman Year One » n’est que le commencement.
Alors oui … « Dorénavant, vous pouvez trembler ».


Ajouté :  Jeudi 10 Février 2011
Chroniqueur :  NicoTheSpur
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